6 sept. > 17 oct. 2019
La Maison Bleue

Une aventure graphique à la Maison Bleue …
Les musiciens pris sur le vif de Bernard Meyran.

Bernard Meyran, un parcours

Né le 27 avril 1948 à Mostaganem (Algérie)
Diplômé Architecte de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts (at. Zavaroni) en 1978.
En 1980, création en association du GERA, agence d’Architectes à Puteaux la Défense. Au cours de sa trajectoire professionnelle, l’agence se hisse dans le top 100 au niveau national avec plus de 20 salariés. Après 35 ans de métier émaillés de nombreuses références, il cède la place aux jeunes en 2013.

Le dessin, discipline des plus exigeantes et outil support de la réflexion, demeure sa nécessaire respiration.
Bernard Meyran pratique le dessin dans les ateliers de la ville de Paris jusqu’en 2012. Il s’installe à Rennes en 2013, et depuis, pratique la peinture dans différents ateliers de l’Atelier du Thabor.

Avec une gestuelle sensible, il ne cesse d’interroger l’humain à travers ses expressions corporelles, le nu, la musique, la danse.
Le lien avec la nature lui demeure essentiel, l’incursion dans le paysage stimule tous les sens, un chemin pour en tirer la plus nécessaire poésie. Sa démarche puise dans la spontanéité, la ferveur et la sincérité pour nourrir son expression. La curiosité aiguise son moteur pour aller vers les inconnus qui réservent bien des surprises.

Le rythme et la danse

Les musiques et leurs interprètes


Un salon de musique très classique

 


Jazz band dans un bistrot parisien

 

      

        

Musiciens indiens
“De la musique hindoustani à la musique carnatique, un continent musical, un océan d’émotions”

 

Le modèle vivant


“A vouloir embrasser le monde, regarder le ciel et les astres qui nous gouvernent, sans négliger les trésors qui s’offrent à portée de main, quel plus beau programme d’investigation ?
De notre humanité à la goutte de pluie, faisons la part des choses entre l’éphémère et l’éternité du jeu cosmique qui nous dépasse et dans lequel il faut bien trouver un lien, quitte à s’y perdre.”

“A la recherche de l’Arche perdu …
De la couleur, de la couleur, encore de la couleur comme source de vie.
De la fatrasie d’Erasme ne perdons pas le sens et du “pas de côté” gardons toute la saveur.”

“Les chemins de traverse qui éclairent le chemin, les naissances, les renaissances à soi”

“Les champs Phlégréens avant l’éruption
Superpositions des réseaux, signes graphiques
Mise en tension des lignes et des couleurs”

“Mémoires éparses”

 

Et le dessin, toujours le dessin, nécessaire respiration


Etude de mains

 


Le portrait comme marque du temps

 

Incursions dans le monde du Landart en Andalousie avec Anna Pichotka
Prado Negro (Campe Arte 2014, 2015, 2016, 2018)

Les îles sous le vent – Un jardin pour ma mère

“Mettre le mental en vacance, partir en quête d’un site comme à la recherche de soi. Chercher son chemin, dans le jardin aux fruitiers, vers la rivière aux peupliers, le ruisseau aux chênes verts, les ronces du maquis, les pierres d’écriture, les buissons ardents, les terres d’ocre, les lavandes sauvages, les insectes en multitude, les chevaux en liberté, la montagne aux puissantes arêtes, le vent qui pousse les nuages en sifflant sur la crête, et s’enivrer de tous ses sens dans une écoute subtile.
La nature s’ouvre au regard par ses mille détours, elle renvoie alors ses énergies à qui veut bien les capter. C’est un festival où se fondent les émotions les plus intenses.”

“Au fil des jours, sa tâche ritualisée, sa mission fixée, donner vie à quelque chose qui nous dépasse. La complicité de la nature établie, le petit miracle se produit.”

Les yeux fermés
“Prendre un morceau de paysage, le mettre en scène, faire écho en résonance du grand et du petit aux tréfonds de nous-même. De l’éphémère à l’intemporel, traduire l’instant sous ses formes les plus diverses, en traduire la matière poétique avec les moyens d’expression du bord, la pierre, la branche, la brindille, l’eau, la terre, les mots, le dessin, la photo, la peinture, l’encre, la poussière, les graines, les collages … Recréer un univers dans les traces d’un intime à donner en partage.”
A suivre …

 

 Exposition “Musique en Dessins”

“Car la musique est nécessaire à ceux qui ont renoncé au monde comme à ceux qui y demeurent attachés.”
Ikhtisan – 16ème s.

“Croquis saisis sur le vif, musiciens, le temps d’un concert donnent le ton de l’espace et du temps. La main à son tour enivrée vole, trace sur la feuille, profonde, légère, aimable, dure, se fait sensible.
Porté par la musique, le trait se fond à l’univers des rythmes et des sons.

Fusion de l’écoute et du regard, magie des harmonies, surprise du dessin.

Dans cette tentative désespérée de saisir l’insaisissable, d’exprimer l’indicible, ces dessins se veulent un hommage à tous les interprètes de par le monde qui se mettent au service de la musique.”

Bernard MEYRAN

Dessins à la mine de plomb, sélectionnés et proposés pour l’exposition “Musique en Dessins” à la Maison Bleue du 06/09 au 17/10/2019.

 

 

 

 

 

 

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